Nommé deux fois sportif néo-zélandais de l’année, il était clairement déterminé à remporter un nouveau titre dans des conditions qui s’annonçaient pourtant difficiles. En avance de 117 points sur ses rivaux en début d’année, il était retombé à 32 points et devait donc obtenir mieux qu’une neuvième place. Ce qu’il a accompli avec brio, s’octroyant ainsi une place dans le top trois des vainqueurs en IndyCar.
 

La course n’a pas manqué de sensations fortes ni de rebondissements. Sous une pluie battante, le caoutchouc crissait sur la piste. Scott a fait preuve d’une conduite magistrale, gardant son sang-froid sous les averses, et passant finalement de la cinquième à la troisième place alors qu’il restait moins d’un quart de la course à parcourir.

Il n’a eu que des mots d’éloge pour son équipe, toujours fidèle, même dans les moments difficiles. « Quelle année, une cinquantième victoire et un sixième titre en IndyCar. C’était émouvant de retrouver des spectateurs lors de cette course et notre équipe a réalisé un fantastique travail malgré la conjoncture actuelle. Un immense merci à tous. »
 

Il bénéficie du même soutien, sur le long terme, de la famille Richard Mille qu’il a rejoint en 2019. «Un sixième titre est un exploit dans n’importe quelle discipline. En plus de ses capacités exceptionnelles sur la piste, Scott est l’un des pilotes les plus respectés au monde. C’est un plaisir pour nous d’être associé à ce sportif et de l’accompagner dans sa carrière !», partage Timothée Malachard, Directeur Marketing chez Richard Mille.
 

Ce dernier titre remporté par Scott Dixon s’ajoute à ceux de 2003, 2008, 2013, 2015 et 2018 ; il ne lui manque donc plus qu’un seul championnat pour égaler le record historique de la légende de l’IndyCar, A. J. Foyt. Comme l’affirme Scott Dixon lui-même : « six c’est bien, mais sept c’est mieux ! »