Montre Tourbillon RM 56-02 Saphir
Montre Tourbillon RM 56-02 Saphir
Chez Richard Mille, aucun des grands défis relevés ne justifiera jamais de se reposer sur ses lauriers. La présentation il y a trois ans du tourbillon Chronographe à rattrapante RM 056 Saphir a marqué un véritable tournant dans les accomplissements techniques horlogers : jamais un boîtier au dessin aussi complexe n’avait jusqu’alors été usiné en saphir pour y loger un calibre.
Cette pièce a conduit ensuite à la création de la RM 56-01 qui repoussait encore les limites en intégrant d’autres composants en saphir comme la platine, les ponts de centre et la roue de petite moyenne. Aujourd’hui, l’une des plus belles prouesses horlogères en matière de transparence sera présentée en exclusivité au salon Watches & Wonders de Hong Kong : le Tourbillon RM 56-02 Saphir, inspiré de l’architecture mécanique du modèle RM 27-01 Rafael Nadal et de son mouvement fixé par câbles. En intégrant cette architecture suspendue dans cet écrin de saphir, Richard Mille parvient à l’expression ultime de la légèreté et de la transparence dans la haute horlogerie.
Dans le même esprit que la RM 27-01, la platine de la RM 56-02, fabriquée en titane grade 5, est entièrement suspendue au coeur du boîtier en saphir par un câble unique et tressé, de 0,35 mm d’épaisseur, spécialement conçu pour ce modèle. Ce dernier est maintenu par un système de 4 poulies fixées aux extrémités du mouvement, complété de 6 autres sur le pourtour du mouvement. La tension du câble est parfaitement contrôlée par un rochet miniature à 9 heures. L’ensemble du câble est relié à un indicateur indépendant situé sous l’index à 12 heures, permettant de procéder très facilement à un contrôle visuel de sa tension pour s’assurer qu’elle respecte toujours les normes prévues.
Grâce à l’expérience acquise lors de l’élaboration des deux modèles précédemment cités, d’autres parties ont elles aussi été optimisées pour exalter la transparence et transmettre la lumière jusqu’au coeur du mouvement. La RM 56-02 a donné l’opportunité aux ingénieurs de la maison Richard Mille d’augmenter le nombre de composants en saphir par l’ajout d’un pont de barillet, de centre et d’un pont de tourbillon redessinés pour l’occasion. Ce défi technique, aisément résolu, est venu couronner la famille de montres saphir, expression parmi tant d’autres de l’exceptionnelle créativité qui caractérise la collection Richard Mille.
Sa transparence résulte de la pureté des cristaux d’oxyde d’aluminium (Al2O3). La dureté de 1 800 Vickers (9 Mohs) écarte pratiquement tout risque de rayure hormis par le diamant. Réalisé à partir de blocs de saphir taillés dans la masse, le boîtier de la RM 56-02 a été usiné à Lyss en Suisse par la Maison Stettler, spécialisée dans la fabrication de ce matériau. Elle a assumé la difficile tâche de façonner les parties du mouvement et le boîtier tripartite signé Richard Mille, boîtier unique et ergonomique épousant la forme du poignet. L’observation du processus de fabrication d’un objet aussi inimitable que la montre RM 56-02 met en évidence le défi que constitue sa réalisation, tant du point de vue de l’ingénierie que de la technique : un seul boîtier nécessite 40 jours d’usinage sans interruption suivis de 400 heures indispensables aux finitions des différents ponts du mouvement.
Le boîtier de la RM 56-02, traité antireflet des deux côtés de la lunette et du fond, est étanche jusqu’à 30 mètres grâce à deux joints toriques transparents en nitril et assemblés avec 24 vis spline en titane grade 5. Le bracelet en Aerospace Nano®, matériau développé en exclusivité pour Richard Mille par Biwi SA, offre un toucher soyeux et presque organique qui participe de l’excellence ergonomique de la montre RM 56-02.
La RM 56-02 fait l’objet d’une série très limitée de 10 pièces distribuées dans le monde entier.